Parolesde Toutes Les Couleurs Les paroles de la chanson que vous avez cherché ne sont pas encore disponibles dans nos archives, nous les publierons dès qu'ils seront disponibles. Si vous connaissez les paroles de la chanson Toutes Les Couleurs de l'artiste Véronique Rivière, vouz pouvez nous aider en les envoyant, remplissant le formulaire ci-dessous. Nous vous
Politique Le président a quitté Cayenne samedi après-midi, après plus de quarante-huit heures d’une visite mouvementée. Par petites touches, se dessinent une méthode et un style. Article réservé aux abonnés Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a quitté Cayenne samedi après-midi, après une visite mouvementée en Guyane, dans un climat social tendu, six mois après les événements d’avril. Au cours de son déplacement de plus de quarante-huit heures, il a montré plusieurs visages d’un côté, un président proche et accessible ; de l’autre, un président aux mots tranchants. Lire La méthode Macron à l’épreuve de la Guyane 1 - Roi de cœur et as de pique A quelques heures de quitter Cayenne, samedi 28 octobre. Emmanuel Macron s’offre une déambulation avenue du Général-de-Gaulle, entre les maisons de bois aux couleurs pastel fanées, agrémentés de balcons en fer forgé. Des selfies, des baisers, des ça vaaa ? » lancé à tout-va et toujours ce même sourire, américain. Quand arrive Danassé, 17 ans. Le jeune Guyanais arrête le président, pour un tour de magie. Il a deux cartes dans les mains un roi de cœur et un as de pique. Il les montre, puis les cache. Où est le roi de cœur ? », demande-t-il. Macron montre la main droite. Danassé l’ouvre, raté, c’est l’as de pique. Nouveau tour de passe-passe. Où est l’as de pique ? » Le chef de l’Etat croit le voir dans la main gauche. Encore raté Danassé brandit le roi de cœur. Le président sourit, un peu contrit, il s’est fait abuser. Danassé continue son chemin, ravi. Son tour s’appelle le card switch. Un président sûr de lui et autoritaire, aimant, selon ses mots, aller au contact » Tout un symbole. Car, pendant ce déplacement de quarante-huit heures, programmé pour être le premier outre-mer même si le chef de l’Etat a finalement dû se rendre aux Antilles en septembre, après l’ouragan Irma, Emmanuel Macron a montré deux visages, tantôt roi de cœur, tantôt as de pique. D’un côté, un président empathique et à l’écoute, proche et accessible. De l’autre, un président aux mots tranchants, sûr de lui et autoritaire, aimant aller au contact » c’est son mot s’il peut faire entendre raison à son contradicteur. Sa visite surprise vendredi soir dans deux quartiers chauds de Cayenne, le Rond-point des boîtes aux lettres et la Crique, gangrenés par la violence, la drogue et la prostitution, en a été l’illustration parfaite. Vivent dans ces bidonvilles de nombreux clandestins en provenance d’Haïti, du Brésil, du Surinam ou de Guyana. Or l’immigration clandestine est précisément un sujet de préoccupation majeur pour l’Etat en Guyane, qui fait face à une explosion de la demande d’asile, avec de grandes difficultés à reconduire à la frontière les déboutés, qui s’installent sur le territoire. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Cettefrontière du pétrole ne sera finalement et définitivement pas ouverte. La loi hydrocarbure votée fin 2017 et visant à mettre fin à l’exploitation d’hydrocarbures en France empêche le démarrage de nouveaux forages exploratoires sur le territoire français. C’est donc bel et bien terminé pour les projets de Total en Guyane.Christiane Taubira donne rendez-vous au public le samedi 15 janvier 2021, à 7h00 heure de Guyane. Après son intervention du 17 décembre 2021 disant qu'elle "envisageait" de présenter sa candidature à l'élection présidentielle 2022, cette prise de parole est très LEWIS • Publié le 15 janvier 2022 à 06h00, mis à jour le 15 janvier 2022 à 07h36 Christiane Taubira sera-t-elle, ou non, candidate aux élections présidentielles de 2022 ? La question est sur toutes les lèvres depuis son intervention du 17 décembre 2021 sur les réseaux sociaux. En tout cas, depuis qu’elle "envisage" de présenter sa candidature, l’ancienne Garde des Sceaux enchaîne les déplacements sur le territoire national. Elle a rencontré des professionnels de la santé, des associations, des enseignants et des jeunes. La potentielle candidate donne rendez-vous au public ce samedi 15 janvier à 7h00 soit 11h00, heure de Paris. Peut-être fera-t-elle une annonce importante et attendue. Le direct est à suivre sur le site ou sur la page Facebook ci-dessous. Notez que Mme. Taubira s’est engagée "à respecter le verdict de la Primaire populaire" si elle est candidate. Dans une publication Facebook, elle invite les candidats de Gauche à participer à cette élection et appelle à l’union. "J’appelle les candidats de gauche à en faire de même, et à respecter le choix de l’union qu’ont fait les citoyens et citoyennes de gauche", dit la personnalité guyanaise. Un appel qui n’a pas été entendu par la maire de Paris, Anne Higaldo. "Chacun va donc porter ses couleurs. Ce sera plus difficile, mais la politique réserve de belles surprises", a déclaré la candidate aux présidentielles dans Libération. Quoiqu’il en soit, cette élection primaire aura lieu entre les 27 et 30 janvier 2022. Christiane Taubira figure parmi les 10 personnalités sélectionnées par la "Primaire populaire". Notez que cette élection est destinée à désigner un candidat commun à la gauche pour la présidentielle. Sont également en lice, face à la potentielle candidate guyanaise Clémentine Autain, Charlotte Marchandise, Anna Agueb-Porterie et Gaël Giraud. Pour les plus connus, il y a aussi Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Anne Hidalgo ou encore Pierre Larrouturou. Eux, ont déjà annoncé leur candidature à l’élection présidentielle de 2022.
Strasbourg Du Lundi 22/08/2022 au Vendredi 26/08/2022. L'odyssée des mots et Le gang du livre à roulettes organisent un stage d'écriture du 22 au 26 août de 14h à 17h pour les 11-15 ans.Inscription : lodyssee_des_mots@yahoo.com. Manifestations & animations > Festival.
Lecteurs et professionnels de la philatélie se sont prêtés à ce jeu faisant appel à la mémoire, à la connaissance, à l’expérience déterminer les timbres les plus rares de France, ou plus précisément, les plus difficiles à trouver. Le résultat une sélection de raretés présentées ici sans aucune forme de classement. Voici ces figurines rassemblés par l’impitoyable loi du plus petit nombre. Timbroscopie vous propose de déguster ce cocktail aux essences les plus rares, avec les yeux seulement car sa valeur est inestimable. N° Sage “Bleu de Prusse” Le plus rare parmi les “Sage” “Il est logique de le citer ici, explique un négociant, même si on le rencontre assez fréquemment. Le bleu de Prusse neuf en belle qualité est un timbre excessivement rare. Regardez ceux qui sont reproduits dans les catalogues de vente ils ne réunissent que très rarement les critères de qualité habituels gomme intacte, centrage et dentelure parfaites, intensité de la nuance et fraîcheur”. A ce commentaire, nous pouvons ajouter que la rareté du Bleu de Prusse est liée à son très faible tirage réalisé par l’imprimerie alors qu’elle dépendait encore de la Banque de France. On sait également que l’impression du 1 c dans cette nuance si particulière a duré très peu de temps. La date d’utilisation la plus ancienne le 13 septembre 1880. Taxe n° c lithographié C’est la gomme qui est rare ! Beaucoup de professionnels avouent avoir vu ce timbre deux à trois fois dans toute leur carrière. Attention, non seulement nous parlons du timbre neuf mais de celui pourvu de la gomme d’origine ! Cette rareté n’est pas usurpée et s’explique par les raisons suivantes – le timbre n’était pas vendu au public seuls les facteurs en disposaient ; – il a été utilisé jusqu’à épuisement environ six mois donc pas de reliquat récupérable ; – son tirage, en lithographie, a dû être faible. Le no 2, le 10 c typographié, commence déjà à le remplacer dès le mois de février 1859, soit un mois après sa mise en service le1er janvier. Quant aux 10 c lithographiés neufs sans gomme que l’on rencontre plus souvent, ce sont en fait des timbres qui ont échappé à l’oblitération et que l’on a décollé de leur support. Préoblitéré n°23. 75c type Sage surchargé de 4 lignes avec millésime Trois ou quatre ? pièces connues Un certain nombre de timbres français sont cotés 30 000F et plus, mais bien peu sont aussi rares que ce préo. Combien en connaît-on actuellement ? Il existe une paire horizontale au musée de la Poste à Paris. Cette pièce est connue depuis longtemps, elle appartenait à la collection Morel d’Arleux. En 1964, le public découvre un troisième exemplaire dans les cadres de l’exposition “Philatec”. Authentique ou faux ? les experts n’ont pas pu examiner le timbre. Enfin, il y a tout juste un mois, un 75 c Sage préo est découvert dans une collection ; dûment expertisé et signé c’est l’exemplaire reproduit ici le timbre est vendu à un amateur. Mais un point reste à élucider ce timbre est-il celui exposé à “Philatec 1964″ ou bien un quatrième exemplaire? N° 68. 25c outremer Sage type1 Le dauphin du Bleu de Prusse Sa cote le place en seconde position derrière le Bleu de Prusse parmi tous les “Sage” émis. Mais, contrairement à ce dernier, il est assez commun oblitéré preuve qu’il a beaucoup servi et été très peu conservé. N sous U, N sous B, les collectionneurs contemporains de ce Sage se soucient peu des problèmes de types. Cette négligence des anciens s’avère aujourd’hui très payante 42 500F pour le type 1 N sous B contre 2750F pour le type Il N sous U. En belle qualité, le 25c outremer est rare mais il souffre sans doute de la notoriété du Bleu de Prusse. On lui connaît une variété excessivement rare les deux types I et Il se tenant. Une pièce inconnue à l’état neuf. Préoblitéré n° 69. 30c vert Paix Un non-émis souvent imité Il n’a jamais servi. Il est rare même si l’on ignore toujours le nombre exact de feuilles de 100exemplaires ayant été mises sur le marché. Préparé pour remplacer le Pasteur de même valeur, ce type Paix ne fut jamais émis car les stocks de 30c restants furent largement suffisants pour couvrir la demande. Au moment de l’incinération, un certain nombre de feuilles échappèrent à la destruction et se retrouvèrent sur le marché. les 30 000-35000 F que lui attribuent les catalogues correspondent bien à son niveau de rareté. Ils pourraient même être majorés lorsque la figurine est parfaitement centrée et pourvue d’une gomme intacte. N° 7. 1F Vermillon Cérès de 1849 Toujours le numéro 1 Il possède un nom comme d’autres raretés mondiales et est plus connu sous son vocable de “Vermillon” que par son numéro au catalogue, même si celui-ci est le 7, un chiffre que certains considèrent comme porte-bonheur. “Si l’on parle des Vermillons en général, il est certain que ce ne sont pas des timbres très rares. Mais si l’on recherche une nuance particulière, un Vermillon très vif par exemple, neuf, bien margé, impeccable, cela devient extrêmement difficile… même en étant prêt à payer le prix fort ! Personnellement j’en recherche un depuis deux ans déjà!” explique un négociant connu. Pour illustrer ce commentaire, nous pouvons citer le prix record de 300000F c’est-à-dire plein cote atteint par un Vermillon en parfait état avec gomme d’origine presque intacte, fors d’une vente aux enchères en Suisse en mars 1987. Journaux n° lilas ND On les compte sur les doigts de la main Son degré de rareté est équivalent à celui du taxe n°1 à l’état neuf. Mais, plus que ce dernier, ce timbre, dès l’origine, était prédestiné. Il s’est très mal vendu en raison de sa valeur faciale élevée pour la taxe et l’affranchissement des journaux qui, depuis toujours, ont bénéficié d’un tarif postal préférentiel particulièrement bas. Nombre d’éditeurs de journaux parisiens contournèrent cette taxe élevée en se faisant imprimer ailleurs ! Du reste, parmi les six timbres journaux à 5c jamais émis, un seul existe oblitéré, le violet dentelé et encore n’eut-il qu’un usage très confidentiel. N° 33 – 5 F gris Empire Lauré Un grand parmi les classiques En belle qualité, c’est un objet rare. Sa valeur entre 35 000 et 45 000 F neuf. Peut-être plus si ces nuances sont vives. Le 5 F peut en effet varier du gris-violet au gris-lilas en passant par le gris-bleu ! Ce timbre fut un échec commercial en son temps 1 200 000exemplaires mis en circulation sur plus de 4500000 fabriqués. Un timbre qui a souvent mal vieilli dans les classeurs des guichetiers parce que peu souvent acheté en raison de sa forte valeur faciale. Un timbre devenu rare aujourd’hui parce que très fragile un papier qui se froisse aisément, des dents qui se cassent, une gomme qui s’altère, une couleur qui “passe” facilement. Autant de petits accidents qui amenuisent le nombre de spécimens de belle qualité. Poste aérienne n° 4. 1,50 F Pasteur surchargé 10 F “Ile de France” Le timbre du voyage Moins de 1 000 exemplaires vendus dont une bonne partie utilisée sur le courrier catapulté à bord de “l’Ile de France”. Voici une figurine qui bénéficie de l’aura des “Poste aérienne”, qui a été émis dans des conditions très particulières et n’a servi que pour un seul voyage. Autant de qualités qui lui confèrent un prestige indéniable et le respect admiratif de bien des collectionneurs et cela malgré le fait que d’autres hochent la tête quant aux circonstances de son émission. N° 9 – 1Oc “Présidence” Le plus beau fleuron de la IIe République Ce timbre a été émis en décembre 1852, à une époque où les collectionneurs n’existent pas encore. Les 8 222 600 exemplaires constituant son tirage ont été intégralement vendus jusqu’à la fin de 1854. Les timbres neufs parvenus jusqu’à nous sont donc des pièces rares puisque inutilisés en leur temps, par mégarde ou par simple oubli. Intrinsèquement son niveau de rareté est équivalent à celui d’un Vermillon…même si sa cote de 150000 F ne correspond qu’à la moitié. N° 33. 5 F Empire lauré sans chiffre “5” ni lettre “F” Où sont passés les cent sous ? Quantitativement, c’est une des variétés des classiques les plus rares on en connaît environ une dizaine d’exemplaires généralement en mauvais état et tous oblitérés. Les spécialistes en attribuent la cause au défaut de passage de l’impression de la valeur faciale le timbre était imprimé en deux fois. Et ces mêmes spécialistes pensent qu’une feuille ou une partie seulement de la feuille a été affectée. Cette hypothèse demande à être confirmée car le timbre a été utilisé dans deux endroits distincts Paris dates des cachets 21 ou 24 juillet 1874, et Alençon 27 mars 1874 ou 1877. Le prix de vente actuel se situe entre 200 000 et 220 000 F pour 300 000-385 000 F de cote. “Une telle variété pourrait se vendre deux à trois fois plus cher si elle existait en parfait état!” nous dit un professionnel. Qui sait ? Peut-être en découvrira-t-on une demain… N° 49. 80 c rose Bordeaux “88” au lieu de “80” Une variété vendue sous la faciale ! Cette variété est visible à l’œil nu dans le cartouche inférieur droit on lit “88C” au lieu de “80C”. Elle est due à une retouche réalisée par l’ouvrier lithographe. Constante, elle affecte la fin du tirage du 80c. Bordeaux on la trouve sur la case 12 du bloc-report. Neuve, elle cote 70 000-75 000 F. Elle est peu commune et très recherchée, les collectionneurs spécialisés sur l’émission de Bordeaux étant nombreux. N° 325. 50 c rouge carminé type “Galanis” Une pointe de bleu le rend plus piquant “Trop rouge, a déclaré le chef d’atelier, changez-moi cette encre ! ” Aussitôt dit, aussitôt fait. Les feuilles de 50 c rouge carminé du timbre de l’Exposition de 1937 sont rassemblées puis stockées dans un coin en attendant l’incinération prochaine… Mais le hasard faisant bien les choses, une, peut-être deux ou trois de ces feuilles ont été récupérées et mises sur le marché. Les catalogues ont immédiatement coté ce non-émis que les collectionneurs considèrent souvent comme une variété de couleur. Imprimé en typographie, ce timbre se prête à l’imitation et a tenté de nombreux faussaires, et pour cause il vaut 5 à 6 000 fois plus que le timbre normal ! Les tête-bêche des timbres classiques Les paires les plus recherchées Elles méritent une place à part, ces variétés spécifiques des classiques français. Elles sont constantes puisqu’elles se retrouvent toujours au même endroit dans les feuilles de timbres et existent en plus ou moins grand nombre selon le tirage des timbres qu’elles concernent. Elles ne sont pas celles que l’on trouve du jour au lendemain non plus. Et le collectionneur nanti se devra d’attendre le jour où la pièce qu’il convoite apparaît sur le marché. Les tête-bêche ne sont pas le genre de variétés dont les classeurs des négociants abondent. Les plus rares, ce sont ceux du15 c vert n° 2 une pièce connue sur lettre cote 900 000 F !, ceux des 1 F Vermillon et 1 F Vervelle connus en blocs de quatre. Les collectionneurs consulteront les cotes de leurs catalogues pour juger de la rareté plus ou moins grande de ces prestigieuses variétés. A noter les tête-bêche des 80 c et 1 F carmin de l’Empire n°17 et 18 cotent aussi cher que le tête-bêche du Vermillon terne. C’est tout dire de leur rareté. N°261. Port de la Rochelle outremer vif Un bleu très particulier D’où vient-il ? Personne ne le sait très exactement. Combien en existet-il ? Trois feuilles, peut-être quatre voire cinq, ce qui nous laisse une fourchette de 75 à 125 timbres ayant pu exister. Une certitude cependant il est beaucoup moins commun que ses homologues “chaudron” ou “brunnoir” et sa cote, 55000-65000 F traduit bien cet état de fait. Cette variété est très recherchée et ne reste jamais invendue dans les malgré son prix élevé. C’est une valeur d’avenir son prix a déjà doublé en cinq ans ! N° Pasteur sans surcharge Un non émis après coup Nombre d’exemplaires existants probablement une à deux feuilles soit 50 à 1 00 timbres. L’histoire de cette variété est assez simple le timbre non surchargé aurait dû paraître en 1939, mais son émission fut reportée en raison de la guerre. En 1941, on décide de le mettre en circulation en le surchargeant au préalable. Durant l’impression de la surcharge, deux feuilles collées l’une à l’autre sont passées sous la presse. Cet incident s’est peut-être reproduit plusieurs fois? Toujours est-il que la ou les feuilles vierges aont été prélevées à ce moment-là et commercialisées dans les milieux philatéliques sans passer par le débit d’un bureau de Poste. Paru dans Timbroscopie n° 49 – Juillet-Août 1988 Ces 10 timbres et variétés sont les plus rares de France / 5 5 1 / 5 2 / 5 3 / 5 4 / 5 5 / 5 42 votes, avg. rating 64% score
Laministre prend la parole. A l’extérieur, les manifestants, qui suivent les échanges en direct, sous une pluie diluvienne, continuent de scander slogans et chants. Des huées accompagnent Dossier sur l'économie guyanaise 1/5Nous vous proposons une analyse de la structure économique de Guyane. Nous nous baserons sur un recensement significatif des entreprises présentes en Guyane, afin de conclure sur l'état colonial de la structure économique tout temps, le pouvoir économique entretient des liens étroits avec le pouvoir politique. Nombre de mesures politiques servent ainsi des intérêts particuliers de quelques uns contre l'intérêt général du plus grand nombre. Connaître la réalité du terrain économique permet donc d'apprécier plus finement les réalités du pouvoir politique. C'est ce que nous allons tenter de faire dans ce un peu plus de 30 ans, le tissu économique guyanais se densifie, chaque année voyant l'installation de nouvelles enseignes sur le territoire. La diversité de ces enseignes donne l'illusion d'une mondialisation économique multipolaire où de très nombreux acteurs capitalistes viendraient prendre leur part du gâteau dans notre pays. Cependant, lorsque que l'on étudie de près les acteurs économiques présents en Guyane, on s’aperçoit que tout repose sur une poignée de familles françaises et antillaises !Nous vous livrons ici notre enquête sur la réalité économique de la Guyane. Nous découvrirons ensemble les monopôles économiques des Antilles qui existent particulièrement au sein de l’approvisionnement et la distribution des biens de consommation. Nous verrons ensuite la domination du marché des matières premières et du BTP par de grandes multinationales, la plupart françaises. Enfin, nous nous pencherons sur les plus grandes entreprises guyanaises définies selon le classement des 300 plus grandes entreprises des outres-mer. Nous conclurons cette étude en constatant que l'économie guyanaise demeure une économie MANGE BEKE, TU MANGES BEKE, IL ET ELLE MANGE BEKE... 2/5Voyons dans ce premier volet de notre enquête, les monopôles économiques des Antilles qui existent particulièrement au sein de l’approvisionnement et la distribution des biens de consommation en GuyaneLes biens de consommation regroupent toutes marchandises nécessaires au quotidien alimentation, électroménager, transports individuels.... Dans ce secteur, l'approvisionnement et la distribution sont outrageusement détenus par une poignée de familles antillaises. Deux leviers économiques sont utilisés la détention d'entreprises d'import/export et la mise en place d'accords commerciaux que l'on appelle Franchise ».L'immense majorité des enseignes présentes en Guyane n'est pas exploitée par le groupe industriel originel. Par exemple, l'enseigne Renault en Guyane, n'est pas exploité par Renault mais par le Groupe Bernard Hayot, qui a passé un accord commercial avec Renault pour avoir l'exclusivité de l'exploitation de l'enseigne dans les Antilles et en Guyane. On appelle cela une Franchise ». L'avantage de la franchise pour l'enseigne franchiseur est de ne pas débourser de fonds pour s'installer dans les divers territoires, et l'avantage pour les exploitants franchisé est d'utiliser la renommé de l'enseigne pour faire du profit !Nous vous proposons donc ce petit état des lieux, qui bien que très parlant, n'est pas pour commencer, les intérêts des familles de békés, ces riches familles de blancs créoles » martiniquais descendant des colons européens Le Groupe Bernard Hayot GBH dirigé par Bernard Hayot, béké martiniquais, 115ème fortune française avec 275 millions d'euros, est présent en Guyane par le biais de multiples entreprises. Il est propriétaire du Carrefour zone Collery, en face duquel il projette l'ouverture d'un Décathlon. Il possède quatre enseignes Guyane Automobile avec l'exclusivité des marques Renault, Nissan, Kia, Mitsubishi et Jeep. Il détient également Maxauto et Autorama dans lesquels il exploite entre autres la marque Michelin. De plus, il détient la Société Guyanaise de Pneumatique SOGUP. Il détient aussi Matoubam avec System Lease spécialisé dans la location de véhicules de longue durée. Ce groupe détient également Bamyrag qui importe les marques Lu, Mac Cormik Ducros, Vahine, Petit navire, Tipiak, Twinning , du Groupe Mars Confiserie, Petfood, Food, Pepsico Pepsi-cola, Gatorade, Tropicana..., Nivea et Hansaplast, Lesieur, du groupe Unilever Knoor, Alsa, Maizena, Kellog’s, Maison du cafe, Lindt, Sagittaire, Pain de mie Harrys, Corrine de Farme, Eau Ecarlate, Nutrition & sante et Duracell. GBH est également propriétaire de Iguabam qui gère les 5 magasins Yves Rocher de Guyane, ainsi que de Bamapok qui exploite l'enseigne Brioche Dorée. Le groupe commence à investir dans les matières premières avec son groupe Distrisol qui fabrique et distribue de l'électricité ou encore avec le groupe Bamyrag Petrole qui achemine le pétrole vers les stations Total et qui est chargé de renouveler le parc des pompes à essence en favorisant l'autodistribution ». Enfin, GHB détient des parts du groupe Total Caraïbes suite à la fusion avec son réseau Groupe Huyghues Despointes dirigé par la famille du même nom, békés martiniquais qui ont défrayé la chronique en 2008, lorsque le patriarche avait fait scandale en déclarant à la télévision Dans les familles métissées, les enfants sont de couleurs différentes, il n’y a pas d’harmonie. Moi, je ne trouve pas ça bien. Nous, on a voulu préserver la race. » Famille classée 250ème fortune de France avec 130 millions d'euros. Ce groupe est présent en Guyane par le biais du groupe SAFO qui exploite les enseignes Carrefour Market, Promocash, Promodes, 8 à huit, Proxi. Le groupe détient également la grande plate forme réfrigérée Guyane Groupe Fabre-Domergue, dirigé par la famille de békés Fabre, classée 150ème fortune de France avec 300 millions d'euros. Ce groupe est présent en Guyane avec Point Bois et Sapro. Il sont également présents dans la grande distribution avec quatre Leader Price en Guyane et dans l'intérim avec Randstad. Ce groupe est présent dans le transport et l'acheminement et détient un entrepôt de 3000m² en Groupe De Gentile, dirigé par la famille de békés du même nom, possède les enseignes Bricocéram et Azurel ainsi que l'agence immobilière Famile De Reynal De Saint Michel, famille de békés martiniquais détient l'entreprise Pneu Direct en Guyane et également les jardineries Coin Vert. Cette famille détient également le Groupement des Importateur des Matériaux de Guyane GIMAG. La famille De Jaham, békés martiniquais, est présente en Guyane via l'entreprise Papeco Guyane et Papecollery. La famille Dormoy, békés martiniquais, est présente en Guyane via l'entreprise Aluver Guyane, Soprodig, Prochimie Industrie. Elle est propriétaire des marques Doudou, Tropic Force, Madinet, Tropic Auto et détient la franchise des marques Mir, Rex, Lotus, Okay et maintenant, les intérêt économiques de riches familles antillaises qui ne sont pas des békés Bernard Boulanger, ancien collaborateur de Despointes, issu d'une riche famille martiniquaise a racheté à la famille Huygues Despointes les droits pour créer la SOLAM après le drame de Cabassou l'usine avait été détruite par effondrement du mont Cabassou faisant 10 morts. Cette usine produit les yaourts Yoplait, Layo et les jus Caresse Guyanaise. De plus, il détient l'enseigne Délices de Guyane. Le Groupe HO HIO HEN, qui a fait fortune dans les années 50 en Martinique, classé 229ème fortune de France avec 200 millions d'euros, possède le magasin Géant et l'enseigne de pièces détachés Ho Hio Hen Automobile. Ce groupe détient également les enseignes de proximité Ecomax. Ce groupe est propriétaire de l'entreprise Multigros qui fait de l'import/export de Groupe CAFOM Centrale d'Achat Française pour l'Outre Mer, dirigé par ses trois fondateurs, Hervé Giaoui, Luc Wormser et André Saada qui ont fait fortune en Guadeloupe dans les années 70, est présent en Guyane sous les marques BUT, DARTY, Musique et Son et anciennement Conforama. Ce groupe a racheté le groupe Habitat et est propriétaire foncier du Familly Plazza. On retrouve également les trois dirigeants dans de nombreuses entreprises immobilières en Guyane notamment via le Groupe Financière Caraïbes. Ils sont propriétaires de plusieurs sites commerciaux dans la zone Collery Logis Tendance... et également de la zone commerciale de Groupe Elize de la famille martiniquaise du même nom, est présent de longue date en Guyane avec le cinéma Eldorado. Il exploite le cinéma AGORA ainsi que le snack Elize contiguë. Le Groupe Monplaisir, du nom d'une famille Sainte Lucienne installée de longue date en Martinique, propriétaire du Groupe SEEN qui détient Guyane Recyclage. Ce groupe fournit en partenariat avec Servair la restauration dans les avions La famille martiniquaise Ankry Avi détient quant à elle l'entreprise City Import propriétaire de l'Univers du Pneu Le Groupe Loret, dirigé par la famille guadeloupéenne du même nom, est présent via Somasco qui détient l'entreprise Somuva exploitant les marques Citroën et IVECO, et Masselco qui exploite la marque Peugeot et DS. Ce groupe est présent également avec la SACI entreprise de pièces détachées. Il est présent sur le marché des locations de véhicules avec CGFF, SALVA et Soguloc qui exploite les enseignes Hertz et Thrifty. La Famille Gothland, ancien patron du MEDEF Guadeloupe, qui a fait sa fortune en Guadeloupe dans les années 70 avec son enseigne La Palette. Cette famille détient en Guyane La Palette et Weldom. La Famille Blandin, actuel président du MEDEF Guadeloupe, est propriétaire du magasin d'électricité Blandin en nous venons de le voir, les dépenses du quotidien des guyanais vont directement dans la poche de grandes familles antillaises. Au delà de la main mise de ces grands patrons sur notre économie, nous devons nous interroger sur les choix politiques qui favorisent ce monopôle. Ainsi, le faible développement des transports en commun et la politique du tout voiture » en Guyane, ne vont-ils pas dans le sens économique des békés qui détiennent en grande partie le marché de l'automobile ?De plus, le financement de la Collectivité Territoriale de Guyane via l’Octroi de Mer impôt indirect appliqué sur les importations, ne favorise t-il pas le maintient des importations au détriment du développement d'industries locales ? En effet, pourquoi tuer la poule aux œuf d'or ? L'octroi de Mer représente une manne économique bien plus juteuse pour nos politiques que celle que pourrait apporter l'installation d'industries en le fait de laisser l'économie de la Guyane et des Caraïbes aux grandes familles descendantes de colons n'est-elle pas un moyen pour l'Etat français de s'assurer de la stabilité de ces colonies ? N'oublions pas l'épisode de la première abolition de l'esclavage en 1794, lorsque contrainte par la révolte des esclaves de Saint Domingue, la France avait dû abolir l'esclavage pour éviter de perdre ses colonies. Souvenons-nous des békés de l'époque qui n'avaient pas hésité à chasser le gouverneur français de Martinique pour se mettre sous la protection anglaise afin de maintenir l'esclavage. La France a retenue la leçon et sait que satisfaire les grandes familles antillaises dans leur soif de profit, c'est s'assurer la fidélité des colonies !LES GRANDES MULTINATIONALES FRANÇAISES A LA MANŒUVRE DANS LE MARCHE DES MATIÈRES PREMIÈRES ET DE LA CONSTRUCTION 3/5Voyons dans ce deuxième volet la domination du marché guyanais des matières premières et du BTP par de grandes multinationales la plupart d'entre elles étant des matières premières et la réalisation de grands chantiers du BTP nécessitent des investissements importants, c'est probablement pour cela que nous retrouvons prioritairement de grandes multinationales du CAC 40 dans ce un petit aperçu Le Groupe Bouygues, dirigé par Martin Bouygues, 24ème fortune de France, est présent en Guyane par le biais de sa filiale Colas Martinique dirigé par Pierre Majoral. Cette filiale détient en Guyane Ribal TP, Megabloc, Soc de Travaux en Guyane, Société des Carrières de Cabassou, Bitume Emulsion Guyanaise. On notera certains liens entre des grandes multinationales françaises et des békés martiniquais, avec par exemple Pierre Majoral qui est associé à la famille De Reynal De Saint Michel pour l'exploitation d'une carrière en Groupe Eiffage, grande multinationale, troisième groupe français du BTP est présent avec les deux entreprises Eiffage Guyane, ainsi qu'avec DLE outre Groupe Vinci, grande multinationale, un des leader mondial du BTP est présent en Guyane avec les entreprises Nofrayane, CIE, Cogit, CBCI, Sogea Guyane. Également avec sa filiale d'Eurovia, Caraib-Moter Travaux Guyane. Ce groupe est également présent via sa filiale Vinci Energie avec 7 enseignes Cegelec ainsi que Telematic Solution Guyane et Vinci Facilities Groupe RUBIS, basé en France, dont les actionnaires fixes principaux sont Dassault 6ème fortune de France et Piccioto 61ème fortune de France, détient la majeure partie de la SARA et de la Raffinerie de Fort De France après le rachat des parts de Total Caraïbes. Ce groupe détient également tout le réseau VITO et anciennement Texaco sauf quatre stations services, ainsi que la GPAR qui avitaille les Groupe Bolloré, 11ème fortune de France, est présent avec les agences Havas Voyages en Guyane. Il est également présent avec SDV Bolloré LogistiqueLa Groupe Suez est présent via sa filiale la Lyonaise des Eaux qui est propriétaire de la Société Guyanaise Des Eaux SGDE unique exploitant de l'eau en GuyaneLa société Auplata groupe français, dirigé par Jean François Fourt. Cette entreprise est typiquement une entreprise impérialiste entretenant des lien étroit, notamment par le biais de son PDG, avec les entreprises française exploitant les richesses des anciennes colonies françaises1. Auplata exploite 7 sites d'orpaillage légal en Guyane. C'est le plus gros exploitant minier de Guyane coté en bourse avec un chiffre d'affaire de plus de 15,5 millions d'euros !La société Arianespace, qui commercialise et exploite le système de lancement du Centre Spatial Guyanais CSG. C'est le premier opérateur spatial privé. Il s'agit d'une multinationale à capitaux majoritairement français. Jusqu'en 2015, le plus grand actionnaire avec 34% du capital restait le CNES ! M. Valls a annoncé dernièrement le rachat des parts du CNES par Airbus Safran Launchers né de la fusion des deux grandes multinationales françaises Airbus et Safran, également détenues majoritairement par l'Etat société Regulus, qui exploite l'usine de Propergol de Kourou est une filiale de Avio multinationale d'origine italienne dont le principal actionnaire est à ce jour Général Electrics et Safran multinationale française. Cette usine est classée Seveso, du nom de l'usine italienne qui avait explosé en 1976 et touché 193 personnes, ce qui signifie qu'elle contient des matières dangereuses pouvant exploser. C'est effectivement le cas du Propergol qui est le carburant de la fusée Ariane !Air Liquide, multinationale du CAC40, leader mondial des gaz industriels, fait partie des grandes entreprises intervenant dans le CSG. Air Liquide gère une usine de production d'air liquide en Guyane et gère également l'approvisionnement en gaz médicaux des hôpitaux de groupe Safran est présent en Guyane, aux travers de nombreuses entreprises qui interviennent au CSG. Copropriétaire de Régulus, d'Europropulsion et propriétaire de la Snecma. Actionnaire majoritaire d'Arianespace. Le groupe Safran fait partie du CAC40 et son actionnaire principal est l'Etat groupe Airbus est lui présent via Airbus Defense and Space, filiale d'EADS propriété du groupe Airbus. Cette multinationale d'origine française voit son capital partagé entre la France, l'Allemagne et, en moindre mesure, l'Espagne. Le groupe Lagardère fait partie des fondateurs d' Centre National d'Etudes Spatiales CNES, est un établissement public à caractère industriel. Il élabore le programme spatial français. Le CNES détenait les parts majoritaires d'Arianespace jusqu'en 2015. Il est également propriétaire à hauteur de 40% de la Société Immobilière de Kourou SIMKO qui gère le parc HLM de la grands groupes français sont présents dans l'économie guyanaise dans d'autres domaines tel que la presse, l'import/export ou le tertiaire Le Groupe Hersant, fondé par Robert Hersant, condamné en 1946 à 10 ans de prison pour avoir fondé une milice néonazie pendant la seconde guerre mondiale. Ce groupe a connu une hégémonie sur les médias français qui s'est effritée depuis la vente de grands titres comme Le Figaro ou l'Express. Aujourd'hui ce groupe détient en Guyane les titres France Guyane, Créola, Paru Vendu, ainsi que Nostalgie. La station Trace FMque ce groupe a fondée, a été revendue en 2014 à Trace Groupe Comte-Serres, basé en Franc, exploite Sud Motors avec l'exclusivité sur les marques Volkswagen, Audi, Suzuki, Hyundai et Seat. Ce groupe détient également l'enseigne Pneu CashLes familles Coisnes et Lambert, propriétaires de la SONEPAR, leader mondial de matériel électrique, détiennent en Guyane la Guyanaise de Distribution. Notons également quelques aberrations telle que celle concernant Renaud Mortemard de Boisse propriétaire de la SIDEG qui importe du vin, du champagne et du tabac. Ce patron, s'est vu attribuer il y a quelques années le poste de Président de la Caisse Générale de Sécurité Sociale de Guyane CGSS !! Rappelons que contrairement aux Caisses Primaires d'Assurance Maladie CPAM en France, la CGSS regroupe toutes les activités de sécurité sociale en dehors de la branche famille, soit, les branches Santé, Vieillesse, Travailleur agricole et Accident du travail. La CGSS a un rôle important dans la prévention sanitaire en Guyane. Imaginez alors son Président devant faire de la prévention auprès des guyanais contre la surconsommation d'alcool ou de tabac alors que c'est lui qui leur fournit ! Cela ressemble clairement à un conflit d’intérêts qui n'a pas l'air de choquer grand monde dans les instances de contrôle de l'Etat ! Enfin, notons la présence de multinationales qui ne sont pas basées en France Le Groupe SOL Petroleum, basé à la Barbade, détient un tiers des actions de la SARA et de la Raffinerie de Fort de France. Il détient également le réseau de stations services du même Groupe ARGOS, implanté en Colombie, est propriétaire de l'entreprise Ciment Guyanais qu'il a racheté dernièrement au Groupe Groupe PPG, grande multinationale étasunienne de la chimie, exploite en Guyane les marques Seigneurerie, Bondex, Peinture Gauthier, Xylophéne, Décapex, Rippolin...Le Groupe Arcos Dorados, principal franchisé mondial de Mac Donald, est présent en Guyane avec deux par la particularité de Toyota qui a racheté en 2012 la CFAO, anciennement Compagnie Française de l'Afrique Occidentale, devenant ainsi propriétaire des quatre établissements Nouveau Comptoir Caraïbes d'Import Export NCCIE qui distribue les marques Toyota, Opel, Ford et Dahiatsu. Ce groupe détient également Eurapharma, distributeur des produits pharmaceutiques sur toute la constate donc que la Guyane est malgré tout bien implantée dans le réseau mondial des grandes puissances capitalistes qui récoltent des profits extravagants à l'échelle de la planète, là encore pour le profit de quelques grands actionnaires qui constituent le gratin de la bourgeoisie BOURGEOISIE GUYANAISE QUI PENNE A PERCER. 4/5Penchons nous dans ce troisième volet, sur les plus grandes entreprises guyanaises définies selon le classement des 300 plus grandes entreprises des vu des articles précédents on peut se demander à juste titre quelle est la part d'économie restante pour les entreprises guyanaises ?La bourgeoisie guyanaise n'a pas la même histoire que celle des Antilles. En effet, contrairement à la Martinique, les colons ont rapidement fui la Guyane après l'abolition de l'esclavage de 1848. A peine 25 ans après l'abolition, plus aucune habitation ne fonctionnait et les riches colons avaient quitté le pays. Il fallut donc attendre la ruée vers l'or, puis l'arrivée de commerçants du Moyen Orient et d'Asie pour voir se développer une nouvelle bourgeoisie guyanaise. Dans les années qui suivirent la départementalisation, la puissance économique de cette petite bourgeoisie était beaucoup trop faible pour rivaliser avec les grandes familles antillaises qui sont venues se partager le gâteau guyanais. Aujourd'hui, même si la bourgeoisie guyanaise s'est nettement enrichie2, notamment par le jeu de la spéculation immobilière qui a vu des terrains familiaux être revendus plus de 10 fois leurs prix d'achat, elle reste encore loin de pouvoir rivaliser avec les groupes économiques antillais ou ce que nous allons voir dans l'étude du classement des 300 plus grosses entreprises d'Outre Mer qui ont un chiffre d'affaire CA annuel supérieur à 10 millions d' classement est dominé par des grandes entreprises comme la rafinerie SARA près d'un milliards d'euros de CA ou Air Caraïbes 350 millions d'euros de CA, ainsi qu'un nombre non négligeable d'entreprises réunionnaises telle que Vindemia propriété de Casino 680 millions d'euros de CA, ou la compagnie aérienne Air Austral 380 millions d'euros de CA. Dans le Top 20 de ce classement on retrouve 5 entreprises basées en Martinique, 5 en Guadeloupe, 10 à la Réunion et 0 en Guyane ! Pour les Antilles on retrouve en plus de la SARA et de Air Caraïbes, la Société Pharmaceutique Antillaise 207M, Total Guadeloupe 192M, l'Union des Producteurs de bananes de Martinique 170M, Digicel Antilles Guyane 155M, Canal satellite Caraïbes 144M, Union des groupements de producteur de bananes de Guadeloupe 116M ou encore LP Guadeloupe 115M.La première entreprise guyanaise se retrouve à la 49ème position, il s'agit de l'enseigne HSM HO Shiang Ming, 51 millions de CA importateur de vin et grossiste alimentaire dirigé par HO Cho Shu. Sur les 300 plus grandes entreprises des Outres-mer, 40 sont basées en Guyane, soit 13%. Seulement, lorsque l'on regarde de près ces 40 entreprises, on s’aperçoit qu'une majorité sont des filiales de grands groupes antillais ou français. Ainsi, sur ces 40 entreprises immatriculées en Guyane, seulement 16 ne sont pas affiliées à d'autres groupes économiques ! Voici les 16 plus grandes entreprises de Guyane en terme de chiffre d'affaire HSM, Groupe Ho, 51 Millions d'euros de CASociété Immobilière de Kourou, SIMKO, détenue à 40% par le CNES, 45 Millions d'euros de CASociété Immobilière de Guyane, SIGUY, 43 Millions d'euros de CAN DIS, Groupe NG Kon Tia, 27 Millions d'euros de CANG Kon Tia, 21 Millions d'euros de CAHLM Guyane, 19 Millions d'euros de CADMC SAS SEFITEC, JM services, JM transports, JM Invest, JM Finances construction de BTP, dirigée par Didier Magnan, 16 Millions d'euros de CAMach deal Matériel et Equipement, dirigée par Carole Ostorero, 15,5 Millions d'euros de CAPROPADIS, Groupe Ho, ancien réseau de distribution de CORA, 14 Millions d'euros de CAAVENIR SAS, Super U Cayenne, Groupe NG Kon Tia, 13,5 Millions d'euros de CAGroupe Louison Construction, construction de BTP, 13 Millions d'euros de CA. Mis en liquidation judiciaire le 09/12/2015Société SODIS Chrismay, commerce de gros inter-entreprise, dirigé par Frank Talendier, 13,5 Millions d'euros de CADARJANI Megabriel, groupe Gabriel, dirigée par François Badawi El Darjani, spécialisée dans le commerce d'ameublement et électroménager, 11 Millions d'euros de CAEts Henry Le Gac, dirigée par Jean Marie Le Gac, spécialisée dans la distribution de matériaux de construction, 11 Millions d'euros de CAStation service Texaco, dirigée par Joseph Chemaly, 10,5 Millions d'euros de CAAntoine Abchee et Fils, qui détient la pêcherie, 10 Millions d'euros de constate donc que peu d'entreprises guyanaises ont un chiffe d'affaire conséquent de plus de 10 millions d' une partie de la bourgeoisie guyanaise détient de multiples sociétés, dont le chiffre d'affaire cumulé dépasse largement les 10 millions d'euros, on citera par exemple la famille Ostorero Mach Deal, Machloc, Mecadeal, Guyane Metal, Compagnie miniére espérence, Société des Mines de Saint Elie, Elicojyp, Ez Space, Enzoil, Jypco, La famille Abchée, Guyane Auto Center, Soc de l'hotel du Fleuve, Soc Guyanaise de conseils immobiliers, Guyane Aero service, Start Oil SARL, SNC de la pointe Combi, APIC, Atlas Voyage, Air Amazonie, SAS Groupe RJA, Pêcherie, Eurauto, la famile NG Kon Tia N DIS, NG Kon Tia, Super U Cayenne, la famille Ho HSM, Propadis, Guyane Protection, HSM Transport, Avanciel, Solargy, , La famille Rialland, Guyane Location Service, Prestation Levage Sécurité, Amazone Loc, SR 2G, EURL Construction Modulaire Industriel, Transport GLS, SLM et VMI, André Gallay, Milles Pattes, Boeuf dans le jardin, Hotel la Chaumière, Hotel La Marmotte, Kourou Bowling Loisir, Global Overseas Trading, Assist Maintenance Informatique Guyane, Le Tournesol, La Famille Ho Tam Chay, centre comerciale Montjoly 2, La Fonciére Caraïbes, HCH Holding, 3 HO, Le Clos de la Madeleine, La famille Gabriel Société d'exploitation hotelière Gabriel Hotel Amazonia », Logirama, Confort habitat, Tam Tam Bar.La bourgeoisie Guyanaise est clairement moins puissante que ses homologues antillais, on est loin des 2 milliards de chiffre d'affaires revendiqués par Hayot, mais elle a malgré tout réussi à s'insérer dans les interstices du système sans s'y imposer comme leader. Le poids des entreprises guyanaises dans le PIB reste inconnu. Les données accessibles ne permettent pas de savoir précisément la part de PIB qu'elles détiennent. Cependant, au vu de cette étude, il semble évident que cette part est largement minoritaire. S'il est évident que le tissus économique va continuer de se développer au fur et à mesure de l'accroissement de la population, on peut être septique quant à la diversification économique de l'offre qui se développera. En effet, nous avons montré que les réseaux d'approvisionnement et de distribution, les marchés des matières premières ou de la construction sont presque saturés par des groupes antillais ou français. Par conséquent, il est probable que la part de PIB destinée aux entreprises guyanaises reste dans les mêmes GUYANAISE, UNE ÉCONOMIE COLONIALE CLASSIQUE 5/5Concluons ce dossier avec une analyse des données présentées précédemment ce qui nous permettra de comprendre comment l'économie guyanaise demeure une économie coloniale se définit selon deux grands principes l'exploitation des richesses de la colonie au profit de la métropole Coloniser, c'est se mettre en rapport avec des pays neufs, pour profiter des ressources de toute nature de ces pays, les mettre en valeur dans l'intérêt national... » Merignhac, Précis de législation et d'économie coloniales, 1882. , organiser un monopole du marché de consommation au profit des grandes entreprises métropolitaines. Les colonies sont, pour les pays riches, un placement de capitaux des plus avantageux. Au temps où nous sommes et dans la crise que traversent toutes les industries européennes, la fondation d’une colonie, c’est la création d’un débouché. » Jules Ferry, Discours devant la Chambre des députés, 29 juillet la définition du terme métropole selon le dictionnaire Larousse Etat considéré par rapport à ses colonies, à ses territoires extérieurs ». Il n'y a donc pas de métropole sans colonie ! Selon le Compte Économique Rapide pour l'Outre-Mer CEROM, le Produit Intérieur Brut PIB de la Guyane en 2014 avoisine les 4 milliards d'euros, en hausse de 4%, alors que le PIB de la France décroit parallèlement de 0,2%. Cela nous montre que la Guyane est une région attractive économiquement, ayant les caractéristiques d'un pays en voie de développement. Cependant, selon le CEROM, cette croissance du PIB est liée principalement à l'activité spatiale, bien que la consommation des ménages et des administrations qui constitue les moteurs traditionnel de l'économie » reste en hausse. La consommation des ménages » recouvre toutes les activités d'achat de biens de consommation détenus, comme nous l'avons vu précédemment, par les békés martiniquais. La consommation des administrations » concerne tous les grands travaux de voirie, de logements, etc., qui sont aux mains des grands groupes capitalistes du CAC 40 comme nous l'a enseigné notre étude. Si l'on se base sur les fruits de notre étude, nous nous apercevons que le marché d'import des biens de consommation est aux mains des békés martiniquais par le biais de deux outils, la propriété des entreprises d'Import/Export, ainsi que le système des franchises » sur les biens de consommation. Rappelons que ces franchises sont des accords commerciaux avec les grandes marques. Le recensement des franchises détenues par les békés martiniquais nous permet de constater que les marques franchiseurs sont majoritairement des enseignes françaises, soit de biens de consommation Renault, Peugeot, Lu, Yoplait..., soit de réseaux de distribution Carrefour, Géant, 8 à huit, concession Renault.... Ainsi, bien que les békés récupèrent une partie de la manne financière, les grands gagnants restent les groupes économiques du CAC40, les békés n'ayant qu'un rôle d'intermédiaire ! De plus, comme nous l'avons vu, le marché du BTP et des matières premières sont entre les mains des grandes multinationales très majoritairement françaises. Si l'on ajoute à cela le monopole financier des banques françaises, on peut considérer que les grandes entreprises métropolitaines détiennent un monopole économique en Guyane. L'autre condition pour considérer l'économie guyanaise comme une économie coloniale réside dans l’accaparement de nos richesses par les entreprises métropolitaines. Selon le CEROM, les exportations sont en hausse de 5,5%, là encore dopées par le spatial. Les richesses du pays Guyane peuvent se classer en trois catégories Les matières premières pétrole, or, minerais...Une position géographique stratégique proche de l'équateur, sans risques sismiques ou cycloniques, qui permet les lancements spatiauxLa forêt amazonienne qui recouvre 95% de notre territoire, source de forts potentiels économiques en lien avec la diversité de sa faune et de sa flore exploitation sylvestre, brevet chimiques... Concernant l'exploitation des matières premières, l'or est majoritairement extrait par l'entreprise française Auplata, le pétrole fait l'objet de prospection notamment par l'entreprise du CAC40 Total, quant aux minerais ils ne sont pour le moment pas exploités. Le lancement spatial est probablement la richesse la plus exploitée de notre pays. Comme nous l'avons vu précédemment, les grands acteurs économiques qui récoltent les profits de cette exploitation sont tous liés aux grands groupes capitalistes français, dont la particularité est que l'actionnaire majoritaire est l'Etat français. Enfin, la forêt amazonienne est encore faiblement exploitée en Guyane. Cependant, la dépose d'un brevet sur le couachi par l'IRD dernièrement doit nous alerter sur une nouvelle dynamique de l'Etat français, cela d'autant que plus de 90% du territoire lui appartient !On peut aisément en conclure que les richesses de la Guyane sont très largement accaparées par les entreprises françaises et l'Etat français lui mêmeAu vu de cet exposé, ils est évident que l'économie guyanaise est bien une économie coloniale de type assez classique, utilisant la bourgeoisie antillaise comme intermédiaire. Devant cet état de fait, nous devons militer pour un changement radical de gouvernance de notre pays, ce qui nous permettrait d'envisager une restructuration économique en profondeur, qui ne se baserait plus sur l'exploitation du plus grand nombre pour l'accumulation des richesses par quelques uns. De plus, la souveraineté nationale nous permettrait de créer des sociétés nationales, gérées par les travailleurs, qui exploiteraient les minéraux, le bois ou le spatial pour le profit de la Guyane. En attendant, nous continuons de voir l'équivalent de notre PIB partir en fumée lors des décollages de la fusée ne nous laissant retomber que des morceaux de carcasse en attendant la prochaine explosion ! Nous continuons de voir des grandes sociétés telle que Auplata, venir piller notre or sans nous en laissez la moindre miette. Cette liste de pillage pourrait continuer longtemps, mais nous préférons laisser la parole à Edouardo Galeano dans son fameux ouvrage les veines ouvertes de l'Amérique Latine », qui écrit L'Amérique latine est le continent des veines ouvertes. Depuis la découverte jusqu'à nos jours, tout s'y est toujours transformé en capital européen ou, plus tard, nord américain. […] Les modes de productions et les structures sociales de chaque pays ont été successivement déterminés de l’extérieur en vue de leur incorporation à l'engrenage universel du capitalisme. A chacun a été assignée une fonction, toujours au bénéfice du développement de la métropole étrangère prépondérante, et la chaîne des dépendances successives est devenue infinie, […] en particulier, à l'intérieur de l'Amérique latine, l’oppression des petits pays par leurs voisins plus puissants […] Notre richesse a toujours engendré notre pauvreté pour alimenter la prospérité des empires et des gardes-chiourme autochtones à leur solde ». A nous donc, la communauté de destin, de nous donner les moyens pour récupérer nos richesses et écrire l'histoire de notre péyi Lagwiyann !1
Parolesde la chanson Toutes les couleurs par Ninho. Shuriken Music. J'crois qu'l'ancien a raison,, hein (j'crois qu'il a pas tord) Y'a rien d'mieux qu'la santé, hein (avant la mort) C'est nous les plus